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mardi 2 septembre 2014

OL LAND... par tous les moyens ?

STADE DE FOOT DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS
UN ÉLU EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS
POURSUIVI POUR DÉNONCIATION CALOMNIEUSE
PAR JEAN MICHEL AULAS
Le projet de Grand Stade à DÉCINES est un projet de stade privé pour une société commerciale de droit privé, cotée en bourse depuis février 2007.

Le montant des investissements privés dans cette opération serait de 400 à 500 millions d'euros suivant les projets: Stade, OL LAND avec hôtels, bureaux, centres de loisirs...

Il demande de très importants  investissements publics.
Les voies routières et infrastructures de transports en commun utiles au stade représentent  300 à 400 millions d'euros. 

L’État et les collectivités apportent également des soutiens indirects : 20 millions d’euros de l’État au titre de l'Euro 2016, 40 millions d’emprunt garantis par le Conseil Général du Rhône, prêt de 32 millions de la Caisse des Dépôts et Consignations.

En outre, les collectivités céderaient à OL Groupe près de 40 hectares de terrains très en dessous de la valeur du marché (  à 40 euros le m2), ce qui est contesté devant le Tribunal administratif de Lyon (affaire en cours d'instruction) 
Une importante opposition  contre un deuxième grand stade à Lyon s'est constituée dès l'origine du projet et jusqu'à maintenant.

Avec des associations et collectif d'associations: Carton Rouge, "Gones pour Gerland", Déplacements Citoyens, Chassieu Environnement, ADDEL (Association pour le Développement Durable de l'Est Lyonnais), Collectif des Usagers et Riverains de la Rocade Est  (CRURE), association CANOL, D.A.R.L.Y , ardhil7, Ferro Lyon, Lyon-Tramway, Energie Citoyenne, Vivre la Soie Montaberlet, Les Grandes Terres Genas, Association Vaulx en Velin Village, Sevdor, ainsi qu'avec des mouvements et personnalités politiques : Europe Ecologie Les Verts, l’UMP (local et départemental), une partie des Communistes et du Front de Gauche, des personnalités socialistes…
La Cour Administrative d’Appel de Lyon a annulé en novembre 2013 et en mai 2014 toutes les déclarations d’utilité publique, des six projets publics nécessaires à la desserte du stade. En revanche, le permis de construire est actuellement valide.
Dans ce contexte de forte opposition, Étienne TETE, avocat, conseiller régional EEV, a écrit, en janvier 2010 à l'Autorité des Marchés Financiers pour connaître le caractère impératif ou indicatif du DOCUMENT DE BASE, c'est-à-dire le document produit le 9 janvier 2007 par OL GROUPE pour permettre son introduction en bourse. Son intention était de relancer l’hypothèse de la rénovation de Gerland, le stade historique.
Sur une lettre « ouverte » de 3 pages, rendue publique le 3 février 2010, Jean-Michel Aulas a porté plainte pour dénonciation calomnieuse en reprochant la phrase suivante :
« Il est évident que même avec les précautions d’usage, la date de 2007 pour l’acquisition de terrains n’était pas réaliste.
Ainsi, il y a lieu de s’interroger si le responsable du document de base (Jean-Michel Aulas, président directeur général d’OL Groupe) n’a pas sciemment sous estimé les difficultés de réalisation pour favoriser l’entrée en bourse et si, aujourd’hui, OL Groupe a encore les moyens de l’exécution du projet. »
Quel était l' échéancier initial du projet ?   acquisition des terrains en 2007, fin des travaux pour le début de la saison 2010/2011. 

Quelle était la réalité en janvier 2010, à la date de la rédaction de la lettre ? aucune acquisition de terrains, aucun début de travaux. 

et en ce début septembre 2014 ? 

Après un début des travaux de terrassement en octobre 2012, la mise en service du stade  est aujourd'hui annoncée pour décembre 2015 au plus tôt, soit avec plus de cinq années de retard sur l'échéancier initial 

Ajoutons d'autres réalités : 
- avec des résultats sportifs moins bons, le stade de Gerland, avec ses 42 000 places,  n'est pratiquement jamais  plein depuis plusieurs années (quel serait le taux d'occupation d'un équipement de 60 000 places à Décines, dans un lieu très mal situé et beaucoup moins bien desservi ?)
- le  chiffre d'affaires 2013/2014 du Groupe OL, publié le 25 juillet 2014, n'atteint plus que 120,5 millions. Il est en baisse pour la septième année consécutive. Il était de 214,1 millions en 2006/2007, et de 192,0 millions en 2008/2009 (dernier chiffre d'affaires connu avant le courrier de janvier 2010 d'Etienne Tête à l'Autorité des Marchés Financiers)
- il est annonciateur d'un lourd déficit pour la cinquième année consécutive, qui ferait suite aux 111 millions de pertes cumulées des quatre années précédentes : 
Année 2009/2010 - 35,1 millions Année 2010/2011 - 28,0 millions Année 2011/2012 - 27,9 millions Année 2012/2013 : - 19,8 millions
   
Comment peut-on qualifier de dénonciation calomnieuse une phrase interrogative à laquelle le groupe OL et son Président avaient toute latitude pour répondre ? alors qu'elle se situe dans le cadre de la liberté d’expression garantie par la Convention européenne des droits de l’homme ?
Comment dire qu’un objectif est réaliste quand il n’a pas été réalisé quatre ans plus tard ? 
Pour le directeur général de l’OL, selon ses déclarations reproduites sur le procès-verbal d’interrogatoire de la police, il y avait un accord tacite avec le Grand Lyon, pour l’acquisition des terrains en 2007.
Mais le président du Grand Lyon a démenti l’existence de cet accord tacite. Comment l’Olympique Lyonnais peut-il invoquer un accord tacite, discret, secret, en dehors de toutes délibérations de la collectivité locale, propriétaire des terrains, avec le président du Grand Lyon, Gérard COLLOMB ?
Après l’analyse des faits, la police judiciaire chargée de l’enquête concluait à l’absence d’infraction imputable à Etienne TETE. C’est donc une situation très exceptionnelle qui a abouti à l’engagement de poursuites par le procureur de la république à l’époque où Michel MERCIER,  soutien actif du projet de Grand stade de Jean-Michel AULAS,  était Garde des Sceaux. 
L’audience en Appel aura lieu à Paris le 3 septembre 2014 à 13 H 30.
L’acharnement judiciaire de Jean-Michel AULAS à l’encontre d’un opposant important à son projet de stade est tout à fait scandaleux.
Etienne TETE sera défendu par Christian CHARRIÈRE-BOURNAZEL, ancien bâtonnier de Paris, ancien Président du Conseil National des Barreaux.
Jean-Michel AULAS est représenté par Maître Georges KIEJMAN, ancien Garde des Sceaux.

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