Les Gones communiquent
Le TOP, assez prétentieusement baptisé naguère "Anneau des Sciences",
pourrait bien faire les frais de la raréfaction des ressources
financières du Grand Lyon. La presse s’en est fait l’écho. La raison :
la diminution de la dotation de l’Etat. Les pouvoirs locaux ne devraient
pas être surpris que les dotations de l’Etat aux collectivités locales
soient fortement réduites et qu’elles soient elles même mises à
contribution pour réduire leur train de vie ; il faut en effet rappeler
que ce n’est pas le seul lointain Etat qui dépense trop, mais que les
collectivités sont elles même très prodigues. Elles émargent pour 20% de
la dépense publique française, sans avoir à assumer les dépenses
régaliennes de l’Etat (défense, justice, affaires étrangères etc..) et
les coûts de la protection sociale.
Nos élus devaient savoir tout
cela depuis longtemps ou du moins s’en douter et le prévoir ; ce devait
être le cas au moment de consacrer presque un demi milliard d’euros en
dépenses d’aménagements et d’infrastructures au bénéfice d’un deuxième
grand stade pourtant présenté à l’origine comme un investissement privé.
Ne
pourrait-on pas questionner les Grands Lyonnais pour savoir s’ils
préfèrent avoir un renforcement des transports en commun et des
aménagements de voirie pour échapper à la galère quotidienne des
embouteillages ou de faciliter aux amateurs de foot l’accès 20 à 30 fois
par an à un stade complètement excentré ?
Ce stade est un puits
sans fond : aujourd’hui création des accès, demain entretien des espaces
verts et des accès, après-demain municipalisation suite l'incapacité financière des porteurs initiaux du projet et donc deux stades à entretenir sur
l’agglomération.
Juillet 2014
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