Favoriser toutes les initiatives qui participent au développement durable de notre cité et plus spécifiquement la valorisation des équipements sportifs, pour qu'ils profitent au plus grand nombre en respectant au mieux notre environnement actuel et celui de nos enfants

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jeudi 28 février 2013

Mais ils sont passés ou les défenseurs d'OL Land ?


Plus on avance (dans le temps) moins on voit les thuriféraires (*) d'OL Land continuer à défendre ce projet  d'un autre temps... Déjà qu'à 3 associations, il ne représentaient pas grand monde !

Mais voilà, les rangs se sont clairsemés... L'intéri-Maire de Décines sourit toujours, mais de plus en plus jaune cette fois ! 

C'est vrai qu'en raison de son entêtement à promouvoir le projet de grand stade, il a fait perdre à l'est de lyonnais tout espoir d'avoir le pôle santé dans ce périmètre. Et oui, pas sûr d'y trouver la quiétude  et la sérénité indispensables à cette activité et ainsi qu'aux patients ! 



Mais reprenons... non seulement leurs rangs se sont clairsemés, mais les budgets de promotion aussi, conséquences, les 3 associations n'existent plus, oh que c'est triste tout ces sites en déshérence






(*) thuriféraires littéralementservant d'autel chargé du maniement de l'encensoir lors de la messe ou de certains offices religieux. Thuriféraire vient du latin turifer, porteur d'encens, lui même composé d'un mot grec θυς (thus), l'encens et du latin ferre (porter). Synonymes: encenseur, flatteur, laudateurOn peut ainsi qualifier les partisans acharnés, les flagorneurs de tous poils, les lèche-cul zélés...


mercredi 27 février 2013

Avec une deuxième grand stade à Lyon... on aura l'air de quoi ?

Jean Michel Aulas futur Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Redressement Productif ?

Le grand communiquant qu'est JeanMi est reparti sur les chapeaux de roue... pas sitôt revenu du Golfe qu'il reprend sa litanie... 
  • retombées économiques importantes
  • créations d'emplois
  • financement privé
  • développement activité
  • fréquentation en hausse

...même si tout ça est conditionné par les résultats de l'OL !



Demain, il va pouvoir remplacer Pierre Moscovici, Benoit Hamon, Michel Sapin et Arnaud Montebourg alors ?







Post Scriptum: on aimerait quand même savoir le nombre d'emplois sur lesquels ils veulent com-uniquer ! 800, 1000, 1500, 2500, 4000, faites vos jeux !











mardi 26 février 2013

Collomb et ses "casse-tête" qui vont l'empêcher de dormir !

En grand démocrate, Gégé pense que tous ceux qui ne pensent pas comme lui sont des casse-c...lles, en fait ce sont plutôt ses casse-têtes...


Et oui, ils courrent, ils courrent les recours...


dimanche 24 février 2013

Plus de doutes... ils veulent bien bétonner le V-Vert pour OL Land !

Si certains avaient encore quelques doutes, le "laisse-béton", lui en est sûr, on va bétonner le V-VERT à partir du mois de mai... 

Aie "confiiiiiiiiannnnceeee"... 





Mais il oublie un peu rapidement l'ensemble des aléas tant juridiques que climatiques!


On avance, on avance... ?

samedi 23 février 2013

Les Gones communiquent: "Où va l’OL… Groupe ?"




Malgré l'annonce le 11 février dernier de l'avancée du projet, avec la signature du contrat de conception-construction entre Vinci et l'OL Groupe, il semble qu'il n'y ait plus que le maître d'ouvrage et ses séides au pouvoir dans le Grand-Lyon qui y croient encore vraiment. Le tour de table pour le financement n'est toujours pas bouclé, et l'annonce des résultats du 1er semestre de la saison 2012-2013 a de quoi refroidir les investisseurs. Ces derniers ne s’y sont pas trompés, l’effet s’est immédiatement ressenti à la cotation du titre OL Groupe qui a perdu 90% de sa valeur depuis son introduction en bourse. Le titre cotait en effet 2,20€ le vendredi 22-02-2013 à 17h25, contre 24,20€ à son introduction en bourse vendredi 9 février 2007.

La plupart des médias financiers (Les Echos, le Figaro…) ainsi que les conseils en investissement recommandent d’ailleurs prudemment de rester à l’écart de ce titre, et ils ont raison !
Après les 91 millions de pertes enregistrées au cours des 3 dernières saisons, le groupe OL vient d’officialiser (mardi 19 février) une perte de 8,8 millions pour la 1ère moitié de la saison 2012/2013. C’est le plus fort taux de perte jamais réalisée au 1er semestre depuis 2009.
Cette perte est d'un niveau supérieur ou comparable à celles des années précédentes, rappelées ci-dessous, en général nettement moins lourdes en 1ère partie de saison qu’en saison complète :






Contrairement à ce que l'OL avait annoncé, les ventes importantes de joueurs réalisées au mercato de l'été 2012 (plus de 20 millions  d'euros, dont Lloris et Cissokho) ne lui ont pas permis d'équilibrer les résultats du 2ème semestre de l’année 2012.
Dans cette situation, le Groupe doit recourir aux banques de façon accrue pour financer sa gestion de tous les jours, et n'a toujours pas présenté de plan de financement crédible aux collectivités publiques qui l'ont jusqu’à ce jour imprudemment soutenu dans son projet OL Land.
De semestre en semestre, le plan de financement est reporté, maintenant depuis plusieurs années.

Quand on sait que toutes les collectivités (dont Lyon et le Grand-Lyon) sont aujourd’hui obligés de faire les fonds de tiroirs pour boucler leurs budgets,
(http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-maires-raclent-les-fonds-de-tiroir-591953) : « Gérard Collomb a coupé 200 millions d’euros d’investissements du Grand Lyon en reportant des projets de parking ou d’aménagement des quartiers de la Duchère ou de Vaux-en-Velin. "Je ne suis pas très optimiste pour l’avenir, confie-t-il au JDD. On va se débrouiller pour gérer au mieux et c’est pour cela que j’ai supprimé le département du Rhône." » ;
Qu'un souci supplémentaire va se poser avec la disparition du Département sur le territoire du Grand-Lyon! Le Grand-Lyon récupérant « la patate chaude (de 300M€) du Musée des confluences, les emprunts qualifiés de "pourris" par le Président du Groupe Socialiste au Conseil Général... » ;
Nous sommes en droits de nous poser des questions et de leur demander de constater ce qu’eux seuls refusent de voir et, d’arrêter la gabegie financière inopportune du soutien à l’OL Land.

Pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas encore tiré nos dernières cartouches juridiques.
Le Député de la 13ème circonscription avait déclaré, "ce projet se terminera au tribunal"; C'est ce qui est en train de se passer. Et il est regrettable de constater qu’aujourd'hui, après 7 années de bataille, qu'il n'y a que des particuliers et des associations pour porter le sujet en justice afin de faire valoir le droit.
Pourtant ce combat s’inscrit dans une démarche citoyenne cherchant à limiter les injustices, l'impact environnemental de ce type de projet, à sauvegarder la santé et le patrimoine des lyonnais et grands-lyonnais, à optimiser l'usage des deniers publics et à contenir la pression fiscale.

Les faits son têtus, aux mêmes causes les mêmes effets, nos responsables politiques doivent tirer les leçons des nombreux cas de faillites d’équipements sportifs et de clubs… que les collectivités doivent secourir et maintenir sous perfusion d’argent public.

Le collectif « Les Gones pour Gerland » leur demande de faire l’économie d’un deuxième grand stade dans l’agglomération lyonnaise, et de renoncer à soutenir l’entreprise OL Groupe afin de ne pas s'enliser davantage, comme à Valence (troisième ville d'Espagne), où le chantier de construction d'un deuxième grand stade lancé en 2007 est arrêté depuis 2009, au point qu'il risque d'être démoli.

Si nous voulons que Lyon participe à l'Euro 2016 (aux côtés de Saint-Etienne), rénovons  Gerland !

Bernard Pivot et le foot professionnel sur Tweeter...


OL Land... un modèle économique complètement dépassé...


« On ne résout pas un problème avec
les modes de pensée qui l’ont engendré »


Depuis deux décennies, les économies industrialisées reproduisent un modèle économique dont on s’aperçoit de plus en plus qu’il se révèle impuissant à relever nos défis actuels.
Alimenté par le mythe d’une croissance retrouvée, ce modèle tente de reproduire les « trente glorieuses »  et le fort développement passé de nos économies industrialisées.
Ainsi, il suffirait d’injecter des liquidités dans une économie pour que celle-ci puisse spontanément rebondir et dispenser ses largesses à l’ensemble des agents économiques ?
1) L’injection de capitaux dans nos économies ont conduit à la création de bulles successives qui  éclatent au fur et à mesure sans jamais permettre une quelconque résorption du chômage.
2) Loin de contribuer au renforcement de nos capacités productives, les différentes tentatives de relance de nos économies par la consommation ont aggravé nos déficits budgétaires et extérieurs tout en accentuant notre déclin industriel.
3) L’accompagnement des différentes collectivités publiques n’a pas procuré le stimulus attendu et a contribué à accroître l’endettement et obéré d’autant les revenus disponibles des différents agents économiques. 



I - Des bulles qui explosent régulièrement… 


Dans un contexte d’argent bon marché, nos économies en panne de réelle croissance ont suscité de véritables bulles financières. 

On ne reviendra pas sur la bulle internet qui a démarré dans les années 1990 et explosé quelques années plus tard.  C’est au début des années 2000 que le monde économique réel a pris conscience de la valorisation excessive du marché des nouvelles technologies. L’ensemble de l’économie a été lourdement impacté en terme de confiance, de dettes et d’emplois…

Depuis, d’autres bulles ont pris forme et… explosé par la suite. En premier lieu, la bulle immobilière, à l’origine de la crise des subprimes aux US, puis de la crise financière à partir de 2008. Elle se mute actuellement en une crise de la dette souveraine et menace l’ensemble de la sphère financière pour atteindre demain les entreprises et le financement de l’économie réelle.

On ne serait être complet si on occultait la bulle de Dubaï qui a contraint les promoteurs de projets démentiels à se vendre à 40% de leur valeur comptable, la bulle immobilière espagnole qui a donné l’illusion de la croissance et du plein emploi et fait découvrir avec stupeur que l’Espagne a… 25% de chômeurs !




Enfin, la bulle du foot qui n’échappe pas à la règle, avec des clubs européens surendettés, des salaires astronomiques, des transferts records pour des recettes… aléatoires dans des stades de plus en plus vides !





II - La désindustrialisation qui s’installe durablement 




C’est en 2009 que le poids du PIB dégagé par les pays dits «industrialisés» par rapport au PIB mondial est passé en dessous de 50 %, les derniers chiffres connus nous situent à 45,80 % pour l’ensemble des pays (voir tableau).  La croissance du PIB  estimée pour 2013 et 2014 ne permettra pas d’inverser cette tendance. 



En l’espace de 30 ans, la part de l’emploi industriel dans la population active totale de la France a reculé de 10 points passant de 22 à 12 %, soit une destruction nette de 2 millions d’emplois industriels. La structure des emplois se modifie sensiblement au profit des services qui a dépassé les 56% du total des emplois nationaux. 

Outre la destruction nette d’emplois, il convient également de qualifier la nature d’une partie des emplois qui ont été créés dans les services.

En effet, une partie de ces emplois de plus en plus précaires n’apporte aucune contribution positive à la valeur ajoutée à notre économie et participe même à la dégradation de notre balance commerciale.

Dans le « foot business » ainsi que dans le projet « OL LAND », on reproduit les même erreurs, pour ne pas dire les mêmes «errements». On investit dans des infrastructures improductives, l’impact total des dépenses engagées  (publiques et privées) sur le PIB dégagé est epsilonesque (1) et les créations d’emplois durables complètement inconnues (2).



1) On ne sait toujours pas quelles sont les dépenses qui pourraient être engagées par toutes les parties prenantes et le business plan d’OL Groupe  n’est toujours pas connu, on se pose toujours et encore de vraies interrogations sur la solidité du montage financier initial.

2) L’engagement pris en matière d’emploi est aussi fort qu’un serment de fidélité pris dans un mariage blanc.
                                                                                 

                                                                                 



III - Des collectivités qui s’endettent toujours plus




L’accompagnent des collectivités locales sur ce type de dépenses se traduit, d’une part par des arbitrages au détriment des usagers mais encore par une augmentation importante des engagements financiers des collectivités. 





Depuis 2004, la cour des comptes, a relevé une augmentation de 41% de l’endettement des collectivités françaises !


Malgré « leurs efforts », la contribution à l’augmentation du PIB est toujours aussi ridicule, le tableau ci-dessous en montre bien les limites.

En effet, en France, sur une période de  10 ans, 1 € de dette nouvelle contractée n'a créé que 0,54 € de valeur ajoutée à notre économie.

Les dettes continuent à augmenter dans les futurs pays « ex-industrialisés » sans jamais permettre à nos économies de sortir de la crise.


Et depuis 30 ans, la Francen’échappe pas à cePhénomène…



Dans ce projet de stade, on retrouve bien toutes les incohérences de modèles économiques inefficaces et obsolètes. 
Leurs promoteurs entretiennent depuis 5 ans l’illusion d’une «locomotive» économique pour toute l’agglomération lyonnaise…

… mais la manne temporaire de ce chantier « s’évaporera » très rapidement, montrant le vide qui se creuse de plus en plus entre les besoins réels de notre économie (éducation, formation professionnelle et technique, R&D, high tech, développement industriel éco-responsable, emplois qualifiés et durables… ) et les réponses inadaptées aux défis de demain.

N’hypothéquons pas notre avenir et celui de nos enfants, priorisons les solutions les plus efficientes pour nos économies, nos ressources humaines, financières et humaines ne sont pas illimitées.

Notre avenir s’éclairera en suscitant de nouvelles vocations technologiques et industrielles, nous préférons clairement l’image des frères Lumière à celle des « lamparos »  clinquants du paquebot « OL Land » (3)

3) Dans le projet,  l’appellation marketing « stade des lumières » laisserait  sa place au sponsor (qui ne se précipite toujours pas) dont le nom serait apposé au fronton du stade.





vendredi 22 février 2013

OL Land... un véritable fiasco annoncé ?







Des pertes record,
Un titre au plus bas historique ! (le dixième de son prix d'intro)
Le chiffre d'affaires qui recule de plus de 10%
Et toujours plus de besoins de ressources et de financements pour un projet de moins en moins viable...


On marche à côté de nos pompes là !



OL Land... c'est plus de dettes pour nous tous

III - Des collectivités qui s’endettent toujours plus

L’accompagnent des collectivités locales sur ce type de dépenses se traduit, d’une part par des arbitrages au détriment des usagers mais encore par une augmentation importante des engagements financiers des collectivités. 



Depuis 2004, la cour des comptes, a relevé une augmentation de 41% de l’endettement des collectivités françaises !
Malgré « leurs efforts », la contribution à l’augmentation du PIB est toujours aussi ridicule, le tableau ci-dessous en montre bien les limites.

En effet, en France, sur une période de  10 ans, 1 € de dette nouvelle contractée n'a créé que 0,54 € de valeur ajoutée à notre économie.

Les dettes continuent à augmenter dans les futurs pays « ex-industrialisés » sans jamais permettre à nos économies de sortir de la crise.


Et depuis 30 ans, la France
n’échappe pas à ce
Phénomène…



Dans ce projet de stade, on retrouve bien toutes les incohérences de modèles économiques inefficaces et obsolètes.
Leurs promoteurs entretiennent depuis 5 ans l’illusion d’une «locomotive» économique pour toute l’agglomération lyonnaise…

… mais la manne temporaire de ce chantier « s’évaporera » très rapidement, montrant le vide qui se creuse de plus en plus entre les besoins réels de notre économie (éducation, formation professionnelle et technique, R&D, high tech, développement industriel éco-responsable, emplois qualifiés et durables… ) et les réponses inadaptées aux défis de demain.

N’hypothéquons pas notre avenir et celui de nos enfants, priorisons les solutions les plus efficientes pour nos économies, nos ressources humaines, financières et humaines ne sont pas illimitées.

Notre avenir s’éclairera en suscitant de nouvelles vocations technologiques et industrielles, nous préférons clairement l’image des frères Lumière à celle des « lamparos »  clinquants du paquebot « OL Land » (3)

3) Dans le projet,  l’appellation marketing « stade des lumières » laisserait  sa place au sponsor (qui ne se précipite pas) qui voudrait voir apposer son nom au fronton du stade.