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samedi 23 février 2013

Les Gones communiquent: "Où va l’OL… Groupe ?"




Malgré l'annonce le 11 février dernier de l'avancée du projet, avec la signature du contrat de conception-construction entre Vinci et l'OL Groupe, il semble qu'il n'y ait plus que le maître d'ouvrage et ses séides au pouvoir dans le Grand-Lyon qui y croient encore vraiment. Le tour de table pour le financement n'est toujours pas bouclé, et l'annonce des résultats du 1er semestre de la saison 2012-2013 a de quoi refroidir les investisseurs. Ces derniers ne s’y sont pas trompés, l’effet s’est immédiatement ressenti à la cotation du titre OL Groupe qui a perdu 90% de sa valeur depuis son introduction en bourse. Le titre cotait en effet 2,20€ le vendredi 22-02-2013 à 17h25, contre 24,20€ à son introduction en bourse vendredi 9 février 2007.

La plupart des médias financiers (Les Echos, le Figaro…) ainsi que les conseils en investissement recommandent d’ailleurs prudemment de rester à l’écart de ce titre, et ils ont raison !
Après les 91 millions de pertes enregistrées au cours des 3 dernières saisons, le groupe OL vient d’officialiser (mardi 19 février) une perte de 8,8 millions pour la 1ère moitié de la saison 2012/2013. C’est le plus fort taux de perte jamais réalisée au 1er semestre depuis 2009.
Cette perte est d'un niveau supérieur ou comparable à celles des années précédentes, rappelées ci-dessous, en général nettement moins lourdes en 1ère partie de saison qu’en saison complète :






Contrairement à ce que l'OL avait annoncé, les ventes importantes de joueurs réalisées au mercato de l'été 2012 (plus de 20 millions  d'euros, dont Lloris et Cissokho) ne lui ont pas permis d'équilibrer les résultats du 2ème semestre de l’année 2012.
Dans cette situation, le Groupe doit recourir aux banques de façon accrue pour financer sa gestion de tous les jours, et n'a toujours pas présenté de plan de financement crédible aux collectivités publiques qui l'ont jusqu’à ce jour imprudemment soutenu dans son projet OL Land.
De semestre en semestre, le plan de financement est reporté, maintenant depuis plusieurs années.

Quand on sait que toutes les collectivités (dont Lyon et le Grand-Lyon) sont aujourd’hui obligés de faire les fonds de tiroirs pour boucler leurs budgets,
(http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-maires-raclent-les-fonds-de-tiroir-591953) : « Gérard Collomb a coupé 200 millions d’euros d’investissements du Grand Lyon en reportant des projets de parking ou d’aménagement des quartiers de la Duchère ou de Vaux-en-Velin. "Je ne suis pas très optimiste pour l’avenir, confie-t-il au JDD. On va se débrouiller pour gérer au mieux et c’est pour cela que j’ai supprimé le département du Rhône." » ;
Qu'un souci supplémentaire va se poser avec la disparition du Département sur le territoire du Grand-Lyon! Le Grand-Lyon récupérant « la patate chaude (de 300M€) du Musée des confluences, les emprunts qualifiés de "pourris" par le Président du Groupe Socialiste au Conseil Général... » ;
Nous sommes en droits de nous poser des questions et de leur demander de constater ce qu’eux seuls refusent de voir et, d’arrêter la gabegie financière inopportune du soutien à l’OL Land.

Pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas encore tiré nos dernières cartouches juridiques.
Le Député de la 13ème circonscription avait déclaré, "ce projet se terminera au tribunal"; C'est ce qui est en train de se passer. Et il est regrettable de constater qu’aujourd'hui, après 7 années de bataille, qu'il n'y a que des particuliers et des associations pour porter le sujet en justice afin de faire valoir le droit.
Pourtant ce combat s’inscrit dans une démarche citoyenne cherchant à limiter les injustices, l'impact environnemental de ce type de projet, à sauvegarder la santé et le patrimoine des lyonnais et grands-lyonnais, à optimiser l'usage des deniers publics et à contenir la pression fiscale.

Les faits son têtus, aux mêmes causes les mêmes effets, nos responsables politiques doivent tirer les leçons des nombreux cas de faillites d’équipements sportifs et de clubs… que les collectivités doivent secourir et maintenir sous perfusion d’argent public.

Le collectif « Les Gones pour Gerland » leur demande de faire l’économie d’un deuxième grand stade dans l’agglomération lyonnaise, et de renoncer à soutenir l’entreprise OL Groupe afin de ne pas s'enliser davantage, comme à Valence (troisième ville d'Espagne), où le chantier de construction d'un deuxième grand stade lancé en 2007 est arrêté depuis 2009, au point qu'il risque d'être démoli.

Si nous voulons que Lyon participe à l'Euro 2016 (aux côtés de Saint-Etienne), rénovons  Gerland !

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